Les secteurs visés incluent les véhicules électriques, l'éolien et d'autres technologies vertes où la Chine est accusée de "concurrence déloyale" via des subventions massives. Paris a notamment soutenu une hausse des droits de douane européens sur les voitures électriques chinoises, ce qui a entraîné des enquêtes de Pékin sur les exportations françaises de cognac, produits laitiers et viande porcine. Au-delà du commerce, la visite aborde la dépendance de l'UE aux terres rares chinoises, essentielles pour l'industrie automobile et les énergies renouvelables. La Commission européenne a d'ailleurs présenté un dispositif pour sécuriser l'accès de l'UE à ces matières premières critiques. L'objectif pour Macron est double : obtenir des engagements de la Chine pour réduire le déficit et encourager les entreprises chinoises à "venir sur le sol européen" pour investir et partager leurs innovations.
Tensions commerciales entre l'UE et la Chine
Dans un contexte de contentieux croissants avec Pékin, le président français Emmanuel Macron se rend en Chine pour défendre les intérêts européens et tenter de rééquilibrer une relation commerciale jugée inéquitable. La menace de nouveaux droits de douane plane sur plusieurs secteurs stratégiques chinois, illustrant la fermeté nouvelle de l'Europe. La visite d'Emmanuel Macron en Chine s'inscrit dans un contexte de déficit commercial abyssal pour la France et l'UE, qui a doublé en dix ans pour Paris pour atteindre 47 milliards d'euros en 2024. Le président français a clairement menacé la Chine de droits de douane dans les "prochains mois" si Pékin ne prend pas de mesures pour réduire ce déséquilibre. Cette question est qualifiée de "vie ou de mort pour l'industrie européenne".



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Le gouvernement de Benyamin Netanyahou a voté lundi en faveur de la fermeture de la station de radio militaire Galei Tsahal, malgré l’opposition de la conseillère juridique du gouvernement qui craint une « ingérence politique » dans l’audiovisuel public et « atteinte à la liberté » de la presse.Galei Tsahal, fondée en 1950, est une radio généraliste réputée pour ses programmes d’information de référence, suivis pendant des décennies, même par les journalistes étrangers. Selon les derniers baromètres, c’est la troisième station la plus écoutée d’Israël avec un taux d’audience de 17,7 %.En Israël, la radio de l’armée, Tsahal, n’est pas qu’un média parmi d’autres : elle est avant tout une vraie institution pour la société entière. Ses journalistes, souvent issus du service militaire, ont incarné pendant des décennies une voix paradoxale, à la fois patriotique au regard des missions de l’armée mais aussi un contre-pouvoir critique. La radio était écoutée aussi bien dans les kibboutz gauchisants que dans les bureaux ministériels ou ceux des décideurs économiques.Mais ces dernières années, la radio a été accusée d’avoir politisé son antenne et a provoqué de vifs débats. La droite israélienne, dont Israël Katz, ministre de la Défense, est l’une des figures les plus influentes, dénonçait depuis un moment une « dérive idéologique », accusant la station de relayer des positions trop proches des milieux de gauche. La gauche, elle, y voyait l’un des derniers espaces médiatiques indépendants.Seule la station musicale Galgalatz — issue de Galei Tsahal mais dépourvue de contenu politique — continuera d’émettre. Cette antenne, centrée sur la musique et la sécurité routière, ne sera pas concernée par la mesure.Fermeture pour mars 2026« Le gouvernement a approuvé à l’unanimité la proposition du ministre de la Défense, Israël Katz, visant à fermer la station de radio militaire Galei Tsahal », avant le 1er mars 2026, a annoncé le bureau du ministre dans un communiqué. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou avait demandé à ses ministres de soutenir la proposition de Katz, selon le texte.« Il existe depuis longtemps des propositions récurrentes pour sortir Galei Tsahal du cadre militaire, l’abolir ou la privatiser. Je dois dire que je suis ouvert à toutes ces propositions, car je crois à la concurrence », a dit Netanyahou, cité dans le communiqué.La conseillère juridique du gouvernement Gali Baharav-Miara - qui fait l’objet d’une procédure de destitution intentée par l’exécutif - a estimé que cette décision « soulève des inquiétudes quant à une possible ingérence politique dans la diffusion publique et suscite des questions concernant une atteinte à la liberté d’expression et de la presse ».Son bureau a indiqué que pour décider d’une fermeture de cette station, il faut un vote au Parlement. La décision du gouvernement « ne respecte pas les critères juridiques requis et ne peut être promue en l’état », selon un document de 34 pages préparé par le bureau. Le ministre de la Défense a justifié sa décision en expliquant que Galei Tsahal « diffuse des contenus politiques et clivants, non conformes aux valeurs » de l’armée.Le chef de l’opposition Yaïr Lapid a dénoncé sur X cette fermeture, affirmant qu’elle « fait partie de la démarche du gouvernement visant à supprimer la liberté d’expression en Israël en période électorale ». « Ils n’arrivent pas à contrôler la réalité, alors ils essaient de contrôler les esprits », a ajouté Lapid.

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