Les secteurs visés incluent les véhicules électriques, l'éolien et d'autres technologies vertes où la Chine est accusée de "concurrence déloyale" via des subventions massives. Paris a notamment soutenu une hausse des droits de douane européens sur les voitures électriques chinoises, ce qui a entraîné des enquêtes de Pékin sur les exportations françaises de cognac, produits laitiers et viande porcine. Au-delà du commerce, la visite aborde la dépendance de l'UE aux terres rares chinoises, essentielles pour l'industrie automobile et les énergies renouvelables. La Commission européenne a d'ailleurs présenté un dispositif pour sécuriser l'accès de l'UE à ces matières premières critiques. L'objectif pour Macron est double : obtenir des engagements de la Chine pour réduire le déficit et encourager les entreprises chinoises à "venir sur le sol européen" pour investir et partager leurs innovations.