D'autres mesures incluent des périodes de détention plus longues pour sanctionner les migrants refusant de quitter le territoire et la possibilité de renvoyer des individus vers des pays tiers considérés comme "sûrs", même s'ils n'en sont pas originaires. Le commissaire européen Magnus Brunner a justifié ce durcissement par la nécessité de "donner aux citoyens le sentiment que nous maîtrisons la situation".

Cependant, ces propositions suscitent une forte opposition.

Des ONG comme PICUM dénoncent des mesures qui violeraient les droits humains et plongeraient les migrants dans "le danger et l'insécurité juridique". Au sein même de l'UE, des pays comme la France et l'Espagne ont exprimé leur scepticisme quant à la légalité et à l'efficacité de ces dispositifs, notamment les hubs de retour qui ont connu peu de succès lors d'expérimentations passées. La question de la répartition des demandeurs d'asile reste également explosive, plusieurs pays ayant déjà annoncé qu'ils refuseraient d'en accueillir davantage.