Le président du Conseil européen, António Costa, a fermement réagi en déclarant : « Si nous sommes alliés, nous devons agir comme des alliés.

Et les alliés ne menacent pas d'interférer dans la vie démocratique ou les choix politiques internes de ces alliés. Ils les respectent.

» Selon lui, ces positions ne sont plus des éclats isolés mais constituent désormais « la doctrine des États-Unis ».

Le ministre allemand des Affaires étrangères a également répliqué en affirmant que l'Europe n'avait pas de conseils à recevoir en la matière.

Face à cette nouvelle posture américaine, qui abandonne le multilatéralisme et l'action climatique comme priorités, les Européens se voient contraints de définir leur propre ligne stratégique pour s'imposer comme des interlocuteurs crédibles et accélérer leur quête d'autonomie.