Cette rencontre au sommet, qui a rassemblé le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz et le Premier ministre britannique Keir Starmer avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a consacré le retour du format dit E3 comme principal moteur de la diplomatie européenne sur ce dossier crucial. L'objectif de cette réunion était de faire le point sur « les négociations en cours dans le cadre de la médiation américaine » et de chercher une « convergence » avec le plan de paix proposé par Washington, tout en faisant valoir les intérêts et les préoccupations du continent.
Les dirigeants européens cherchent à peser sur un texte qui, dans sa version initiale, a été jugé trop favorable à Moscou.
Ils refusent un rapport de force direct avec Washington mais entendent s'imposer comme des interlocuteurs incontournables.
La conférence de Londres a permis de réaffirmer un soutien uni à Kiev, alors que le président Zelensky est mis sous forte pression par l'administration Trump pour accepter rapidement un accord. Ce trio de puissances, qui représente les pays les plus forts politiquement, militairement et économiquement en Europe, se positionne comme le noyau dur capable de négocier les garanties de sécurité futures pour l'Ukraine, un élément clé des discussions.












