Ce déplacement diplomatique souligne la continuité de la politique étrangère de la première puissance économique de l'Union européenne sur ce dossier sensible. Lors de sa visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem, à Jérusalem, Friedrich Merz a insisté sur le caractère « immuable » du soutien de son pays à Israël. Cette déclaration s'inscrit dans la ligne historique de la diplomatie allemande, marquée par la responsabilité liée à son passé. La visite, qualifiée de « délicate », intervient dans un contexte régional complexe et a été précédée par une rencontre en Jordanie avec le roi Abdallah II. Outre son rôle au Moyen-Orient, le chancelier Merz est également un acteur central de la politique européenne concernant la guerre en Ukraine. Les articles le montrent à la manœuvre pour l'aide à Kiev, en discussion avec ses homologues français et britannique, et en dialogue avec le président Zelensky. Cette double implication, au Moyen-Orient et en Europe de l'Est, illustre le rôle pivot que joue l'Allemagne sous sa direction, cherchant à la fois à maintenir ses alliances traditionnelles et à répondre aux crises qui secouent le voisinage de l'Union européenne.