Donald Trump a exprimé sa frustration, affirmant avoir eu des « mots assez forts » avec ses alliés européens et critiquant leur incapacité à produire des résultats concrets.
L'objectif de Washington est clair : pousser l'Ukraine à accepter des « concessions majeures », incluant potentiellement des territoires comme Donetsk et la centrale nucléaire de Zaporijia, afin de mettre fin rapidement au conflit. Cette démarche unilatérale met en lumière la perte d'influence des Européens, qui semblent contraints de suivre le rythme imposé par Washington.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a confirmé qu'une « proposition » sur les « concessions territoriales » que « Kiev est prêt à faire » a été soumise à Donald Trump, illustrant l'avancée du processus mené par les États-Unis.
Les Européens, tout en affichant leur solidarité avec l'Ukraine, cherchent désespérément à peser dans des négociations où ils apparaissent de plus en plus comme des acteurs secondaires.
La réunion à Londres entre Keir Starmer, Emmanuel Macron, Friedrich Merz et Volodymyr Zelensky visait à trouver une « convergence » avec Washington, mais révèle surtout la nécessité pour l'Europe de s'aligner sur une médiation qu'elle ne pilote pas.












