L'objectif était de présenter un front uni et de tenter de peser sur un processus où les Européens risquent d'être marginalisés. Le chef de l'État français a exprimé sa volonté de « continuer à faire pression sur la Russie pour la contraindre à la paix », tandis que l'ensemble des participants a réaffirmé son soutien à Kiev.

Cette coordination est d'autant plus cruciale que les États-Unis poussent activement pour des concessions ukrainiennes.

Le format E3, réunissant les trois plus grandes puissances militaires et économiques du continent, apparaît comme le seul capable de s'imposer comme un interlocuteur crédible face à Washington.

Cependant, cette dynamique a un revers : elle marginalise d'autres partenaires clés, notamment la Pologne, qui a été exclue de cette rencontre ainsi que d'un précédent sommet à Genève. L'ancien président polonais Bronisław Komorowski a justifié cette situation par des « réalités géopolitiques », arguant que Londres a réuni « les trois pays européens les plus forts » et que le rôle de la Pologne doit être « en ligne avec son poids réel ».