Cette nouvelle dynamique politique pourrait entraver le fonctionnement de l'Union européenne sur des dossiers clés. Le nouveau gouvernement de coalition de Babiš, allié à l'extrême droite, pourrait s'aligner sur la Hongrie de Viktor Orbán et la Slovaquie de Robert Fico pour « gripper la machine législative à Bruxelles ». Babiš évoque régulièrement la relance du groupe de Visegrád, une alliance qui pourrait désormais compter trois membres eurosceptiques sur quatre, la Pologne du pro-européen Donald Tusk étant peu susceptible de s'y joindre. Ce potentiel bloc de Visegrád pourrait s'opposer fermement aux initiatives environnementales de l'UE, telles que le système d'échange de quotas d'émission pour les transports et les bâtiments (ETS2) ou l'interdiction des moteurs à combustion. La posture de Babiš sur l'Ukraine reste cependant ambiguë ; après avoir critiqué l'initiative tchèque de fourniture de munitions pendant sa campagne, il a depuis modéré ses propos. La montée de ces forces populistes est encouragée par l'administration Trump, qui, selon l'analyste Aleksandra Sojka, a « enhardi les partis eurosceptiques et populistes, en fournissant une validation externe à leurs récits sur des questions comme la souveraineté nationale et la migration ». Cette tendance crée une division profonde au sein de l'Europe, entre les nations prônant une Europe des nations et celles attachées à une plus grande intégration fédérale.
Montée du populisme : Le retour de Babiš en Tchéquie et la menace d'un nouveau bloc anti-UE
L'arrivée au pouvoir du milliardaire de droite Andrej Babiš en République tchèque suscite de vives inquiétudes à Bruxelles, qui craint la formation d'un nouveau bloc populiste et anti-establishment en Europe centrale.



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Dans la plus grande commune d’Abidjan, six sièges de députés seront en jeu lors des législatives du 27 décembre prochain. L’opposition (presque) unie derrière Dia Houphouët Augustin Yohou affrontera le poids lourd du RHDP, Adama Bictogo, qui tentera de lui ravir son mandat.

Du 6 au 12 décembre, le NPA-R a assisté en tant qu’observateur au congrès de la Ligue internationale socialiste (LIS), qui s’est tenu à Istanbul en présence d’organisations d’une quarantaine de pays, d’Amérique latine, d’Europe, mais aussi du Liban, du Kenya et du Pakistan. Le congrès a donné lieu à des échanges riches, autour de […]

Un éternel recommencement. Le sénateur républicain Lindsey Graham, fidèle allié de Donald Trump, a remis sur la table une potentielle livraison des missiles Tomahawks à Kiev ce dimanche après les trois jours de discussions à Miami (États-Unis) autour d’un plan de paix pour l’Ukraine.« Si Vladimir Poutine refuse (la paix), nous devrons changer radicalement la donne, a-t-il affirmé dans l’émission Meet the Press de NBC. Notamment en fournissant des missiles Tomahawk à l’Ukraine afin qu’elle puisse frapper les usines de drones et de missiles situées en Russie. Je m’engagerais à fond si Poutine refusait. »Capable de détruire des grandes villes russesLe débat sur la livraison de missiles Tomahawks a animé l’année 2025 tant le président américain a multiplié les va-et-vient sur le sujet. Le célèbre missile longue portée, estimé à un peu moins de 2 millions de dollars par unité, est la pierre angulaire de la stratégie de frappe massive des États-Unis à chaque conflit, comme récemment contre les Houthis au Yémen.Avec son ogive de 500 kg et une portée d’au moins 1 500 km, le « BGM-109 », son nom officiel auprès de l’OTAN, serait capable de toucher et détruire les grandes villes russes à condition d’être déployé à proximité du front ukrainien. Long de plus de six mètres, il peut voyager à près de 880 km/h grâce à un turboréacteur à double flux, le tout sans être détecté par les défenses ennemies. Le Pentagone a d’ores et déjà indiqué disposer de stocks suffisants en cas de décision politique de transfert d’armes.Par le passé, Moscou a déjà dénoncé une arrivée du Tomahawk sur le front comme une « nouvelle escalade » du conflit. L’ancien président Dmitri Medvedev a alerté en octobre dernier sur les « conséquences catastrophiques » de la présence du Tomahawk en Ukraine notamment à cause de l’impossibilité de distinguer les versions conventionnelles et nucléaires.En plus d’une potentielle nouvelle livraison d’armes sur le front, les États-Unis et l’Ukraine échangent depuis vendredi, entre émissaires des deux pays réunis à Miami, en présence également de négociateurs européens, pour s’assurer de la poursuite des sanctions envers Moscou.Le sénateur Lindsey Graham a également réclamé des droits de douane aux pays « comme la Chine » qui achètent du pétrole russe, insistant sur la nécessité de « saisir les navires qui transportent du pétrole russe sanctionné ».

Vendredi 19 décembre, sénateurs et députés ont acté leur incapacité à trouver un compromis sur le budget. L’exécutif veut donc faire voter en urgence une loi spéciale pour financer l’état sur les bases de 2025.





