La proposition a été présentée alors que les discussions, menées principalement par les États-Unis, abordent des sujets sensibles comme les garanties de sécurité pour l'Ukraine. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, tout en se disant prêt à un « compromis » sur l'adhésion à l'OTAN, a insisté sur la nécessité d'obtenir des garanties de sécurité bilatérales et collectives contraignantes de la part des États-Unis et de ses partenaires européens. La force multinationale dirigée par l'UE pourrait constituer un élément clé de ce dispositif de sécurité. La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni sont cités comme étant prêts à contribuer avec des troupes à une telle mission de surveillance ou de maintien de la paix. Cette proposition démontre une volonté de l'Europe de prendre des responsabilités concrètes en matière de sécurité sur le continent, en réponse aux doutes sur l'engagement américain à long terme et aux avertissements répétés sur la menace russe. Elle vise à rassurer l'Ukraine sur le fait que tout accord ne la laissera pas vulnérable et à montrer à Washington et Moscou que l'Europe est un acteur militaire et diplomatique incontournable dans la résolution du conflit.