La proposition a été présentée alors que les discussions, menées principalement par les États-Unis, abordent des sujets sensibles comme les garanties de sécurité pour l'Ukraine. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, tout en se disant prêt à un « compromis » sur l'adhésion à l'OTAN, a insisté sur la nécessité d'obtenir des garanties de sécurité bilatérales et collectives contraignantes de la part des États-Unis et de ses partenaires européens. La force multinationale dirigée par l'UE pourrait constituer un élément clé de ce dispositif de sécurité. La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni sont cités comme étant prêts à contribuer avec des troupes à une telle mission de surveillance ou de maintien de la paix. Cette proposition démontre une volonté de l'Europe de prendre des responsabilités concrètes en matière de sécurité sur le continent, en réponse aux doutes sur l'engagement américain à long terme et aux avertissements répétés sur la menace russe. Elle vise à rassurer l'Ukraine sur le fait que tout accord ne la laissera pas vulnérable et à montrer à Washington et Moscou que l'Europe est un acteur militaire et diplomatique incontournable dans la résolution du conflit.
L'UE propose une force multinationale pour garantir un cessez-le-feu en Ukraine
Dans le cadre des négociations de paix à Berlin, l'Union européenne a avancé une proposition majeure visant à garantir la pérennité d'un éventuel accord de cessez-le-feu en Ukraine. L'UE a offert de prendre la tête d'une force multinationale de maintien de la paix. Cette initiative européenne s'inscrit dans un effort plus large pour façonner l'accord de paix et s'assurer qu'il ne s'agisse pas simplement d'une pause permettant à la Russie de se réorganiser pour une future agression, une crainte partagée par Kiev et plusieurs capitales européennes.



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Autrice d’Illégitimes (Fayard, 2021), Nesrine Slaoui décortique le mythe méritocratique à travers le prisme du féminisme intersectionnel.

Les services de renseignements ukrainiens derrière la mort d’un haut gradé russe ? Fanil Fanisovich Sarvarov, chef du département de la formation opérationnelle au sein de l’état-major de l’armée de Vladimir Poutine, a été tué ce lundi 22 décembre à Moscou, dans l’explosion d’une voiture.Selon les premiers éléments de l’enquête, un engin explosif avait été déposé sous le véhicule qui a explosé dans une rue de la capitale russe. Le général, né en mars 1969 dans l’oblast de Perm, dans le Centre-Ouest de la Russie, a succombé à ses blessures à l’hôpital, ont annoncé les autorités.Militaire depuis les années 1990Selon les informations communiquées par la presse russe, Fanil Sarvarov a gravi les échelons de la hiérarchie militaire depuis son diplôme obtenu en 1990 dans une école militaire de Kazan, à l’est de Moscou. Il a notamment participé à la guerre de Tchétchénie dans les années 1990, avant de rejoindre la « Direction principale des opérations de l’état-major des forces armées ».Fanil Sarvarov, selon l’agence de presse Tass, a ensuite été envoyé en Syrie en 2015 et 2016, avant d’être nommé chef de la Direction de l’entraînement des forces armées.Le lieutenant général a été décoré de plusieurs distinctions au long de sa carrière militaire, notamment l’Ordre du courage et l’Ordre du Mérite pour la patrie. Il n’est pas précisé, ni par la presse russe, ni par le ministère de la Défense, si Fanil Sarvarov a participé à la guerre en Ukraine depuis le début du conflit. Mais en février 2024, le militaire était promu lieutenant général par décret présidentiel.Un nouvel assassinat ?Selon l’agence de presse Tass, Vladimir Poutine a été informé de l’explosion. Une enquête pour « meurtre » et « trafic d’explosifs » a été ouverte par les services russes, a annoncé le Comité d’enquête. Selon cette source, l’une des pistes étudiées est celle « liée » aux « services spéciaux ukrainiens ».Car la mort de Fanil Sarvarov rappelle celle d’un autre haut gradé : Iaroslav Moskalik en avril 2025. Le général avait été tué dans l’explosion d’une voiture près de Moscou.Depuis le début de la guerre en Ukraine, des opérations ciblées, menées par les services de renseignements russes ou ukrainiens, ont régulièrement lieu. « Essayer d’éliminer un responsable politique ou économique ou un haut gradé est un classique de la guerre », expliquait au Parisien Stéphane Audrand, consultant en risques internationaux, en septembre dernier après la mort du PDG russe Alexandre Tiounine.« C’est évident que la politique d’exécution extraterritoriale rentre en ligne de compte dans une guerre. Dans ce conflit particulièrement, il y a un redoublement de vigilance de la protection des personnalités des deux camps », abondait Guillaume Ancel, notre expert militaire.Et encore plus, peut-être, en cette fin d’année, alors que les négociations entre Moscou et Kiev, par l’intermédiaire de Washington, « sont à leur paroxysme », expliquait récemment le spécialiste.Ce week-end, des « échanges positifs » ont eu lieu en Floride, ont salué les représentants ukrainiens et américains. En cas d’échec des pourparlers, Volodymyr Zelensky avait appelé les États-Unis à mettre la « pression totale » sur la Russie pour faire cesser la guerre.

Les élections municipales ont lieu en mars 2026. Les instituts de sondages donnent déjà le pouls à travers plusieurs enquêtes : les résultats sont riches d'enseignement.

Selon la chaîne américaine NBC les responsables israéliens «se préparent à informer le président Donald Trump des options pour une nouvelle attaque» contre l’Iran, a affirmé samedi NBC, sur la base de sources anonymes.





