Face à ces attaques, la réponse européenne est mesurée, les dirigeants faisant « le dos rond ».

Cependant, en coulisses, cette situation a forcé l'Europe à réévaluer sa dépendance vis-à-vis des États-Unis.

Un analyste note que Trump a « érodé le capital politique le plus important de la coopération transatlantique : la confiance ». L'Europe se voit contrainte de repenser son architecture de sécurité et de chercher plus d'indépendance.

Paradoxalement, cette pression américaine pourrait avoir un effet unificateur.

Aleksandra Sojka, professeure de politique européenne, suggère que Trump pourrait « par inadvertance devenir un catalyseur de l'unité et de l'autonomie européennes », même s'il amplifie les divisions au sein des sociétés européennes.