Cette pression aurait contribué à rallier l'Italie, la Bulgarie, Malte et la République tchèque au camp des opposants, initialement mené par la Belgique.

Un haut fonctionnaire de l'UE, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a déclaré : "Ils veulent nous affaiblir".

Cette perception est renforcée par la Stratégie de sécurité nationale américaine qui indiquerait un soutien aux forces eurosceptiques. La situation a conduit à des déclarations fortes de la part de responsables européens.

Manfred Weber, chef du Parti populaire européen, a affirmé que "les États-Unis ne sont manifestement plus le leader du monde libre".

La Maison Blanche a rejeté ces accusations de "sources anonymes", affirmant que son seul objectif était de "faciliter un va-et-vient qui puisse aboutir à un accord". Cependant, cette approche est perçue à Bruxelles comme une tentative de saper l'unité du bloc et de dicter les termes non seulement du financement de l'Ukraine, mais aussi d'un éventuel accord de paix, au détriment des intérêts européens.