Cette proposition a été mise sur la table alors que les discussions s'intensifiaient à Berlin entre les responsables ukrainiens, américains et européens.

Elle apparaît comme une tentative de la part de l'UE de façonner l'accord de paix final et de proposer une alternative crédible à une adhésion immédiate de l'Ukraine à l'OTAN, un point de friction majeur avec Moscou et l'administration Trump. Le président Zelensky a lui-même ouvert la porte à un compromis sur cette question, se déclarant prêt à renoncer à une adhésion à l'OTAN en échange de "garanties de sécurité contraignantes" de la part de ses partenaires occidentaux. L'idée d'une force de maintien de la paix a également été évoquée par le chancelier allemand Friedrich Merz, qui a déclaré que des troupes occidentales pourraient, "dans certaines circonstances, repousser les forces russes". Cette initiative européenne vise à offrir un cadre de sécurité robuste pour l'Ukraine post-conflit, dans lequel l'UE jouerait un rôle de premier plan, affirmant ainsi son autonomie stratégique et sa responsabilité dans la sécurité du continent. Les détails de la composition et du mandat d'une telle force restent à définir, mais la proposition elle-même signale une évolution dans la réflexion européenne sur les moyens de garantir une paix durable à ses frontières orientales.