Il a exhorté les alliés à se préparer à "l'ampleur de la guerre que nos grands-parents et arrière-grands-parents ont connue".

Cet appel à la préparation est particulièrement prégnant sur le flanc oriental de l'Europe. Lors d'un sommet à Helsinki, les dirigeants de huit pays du nord et de l'est de l'Europe ont déclaré que la défense de cette région devait être une priorité "immédiate". L'Allemagne a concrètement agi en annonçant l'envoi de soldats en Pologne pour fortifier la frontière. Cette prise de conscience est également alimentée par la politique de l'administration Trump.

Un article d'analyse intitulé "The Trump Effect" souligne que le président américain "a clairement indiqué que les vacances stratégiques de l'Europe sont terminées" et que le continent "doit payer le prix fort pour sa propre défense".

Cette nouvelle réalité force l'Europe à repenser son architecture de sécurité et à prendre des mesures plus indépendantes.

Les analystes estiment que l'Europe doit passer d'une mentalité de "porte-avions" - lent et lourd - à celle d'un "drone maritime" - rapide et agile, pour s'adapter à un monde géopolitique imprévisible.