Le gouvernement allemand a publiquement accusé la Russie d'être à l'origine d'une "attaque informatique" contre son système de contrôle du trafic aérien et d'une ingérence lors des dernières élections législatives allemandes.

Ces accusations graves ont conduit à la convocation de l'ambassadeur russe à Berlin.

Cet incident n'est pas isolé.

Un article mentionne une enquête du Financial Times qui a recensé divers actes de sabotage orchestrés par le Kremlin en Europe au cours des derniers mois, soulignant une menace russe bien réelle et multiforme.

Cette stratégie de déstabilisation ne se limite pas aux actions clandestines.

Elle s'accompagne d'une guerre de l'information où, comme le note un article, "L’Europe est montrée par le Kremlin comme responsable de l’échec des négociations de paix entre Moscou et Washington". En combinant des cyberattaques sophistiquées, des tentatives d'ingérence politique et une propagande agressive, Moscou cherche à affaiblir la cohésion de l'UE de l'intérieur, à éroder la confiance du public dans les institutions et à entraver la capacité du bloc à formuler une réponse unie et forte à l'agression contre l'Ukraine.

Ces menaces hybrides forcent les pays européens à renforcer leur cybersécurité et leur contre-espionnage.