Les articles rapportent que les Européens ont avancé la proposition d'une force multinationale qu'ils pourraient diriger pour garantir un cessez-le-feu durable en Ukraine. Cette initiative s'inscrit dans une tentative plus large de l'UE d'influer sur le règlement final du conflit, alors qu'un projet de plan de paix en 28 points, rédigé par l'émissaire américain Steve Witkoff avec l'aide de responsables du Kremlin, a provoqué une "furieuse réaction" à Kiev et dans les capitales européennes. Les dirigeants européens, réunis à Berlin avec le président Zelensky et les émissaires américains, ont cherché à promouvoir un amendement en 20 points à ce plan, insistant sur le fait qu'il ne peut y avoir de concessions territoriales sans de solides garanties de sécurité pour l'Ukraine. L'implication active de l'UE est considérée comme un test existentiel pour sa pertinence sur la scène mondiale. Un responsable de l'UE a averti qu'un échec à s'unir enverrait un "signal désastreux à l'Ukraine" et signifierait que "l'Europe échouera également". Ces manœuvres diplomatiques se déroulent dans un climat de méfiance, le Kremlin ayant clairement indiqué qu'il considérait la participation européenne aux négociations comme n'augurant "rien de bon".