Pour être adopté, il a fallu que la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie obtiennent une clause d'exemption, ne contribuant pas au plan de financement. Cette situation a été décrite comme la transformation d'une "UE à 27 en une bande de 24".
Au-delà de ce cas, les articles soulignent un clivage plus large.
L'Institut de Kiel note que si la France et l'Allemagne ont augmenté leurs contributions, l'Italie et l'Espagne "ont très peu contribué". Le débat sur les avoirs russes a également mis en évidence une fracture entre les pays du Nord, comme l'Allemagne et les pays nordiques, qui étaient favorables à leur utilisation, et un groupe d'opposants mené par la Belgique et soutenu par des pays du Sud.
Ces divisions sont exploitées par des acteurs externes.
Un article rapporte que des responsables de l'administration Trump ont contourné Bruxelles pour dialoguer avec des capitales jugées plus amicales, encourageant la dissidence.
La montée en puissance de dirigeants comme Viktor Orbán en Hongrie et Andrej Babiš en République tchèque, qui "rejettent la sagesse établie de Bruxelles", fragilise davantage la capacité du bloc à agir d'une seule voix.












