Plusieurs articles indiquent que les armées européennes se préparent activement aux "scénarios d’un choc avec la Russie".

Cette tendance est particulièrement forte sur le flanc oriental de l'Europe. Lors d'un sommet à Helsinki, les dirigeants de huit pays du nord et de l'est de l'Europe (Finlande, Suède, Lettonie, Lituanie, Estonie, Pologne, Roumanie et Bulgarie) ont déclaré que la défense de cette région devait être une priorité "immédiate". Ils ont insisté sur la nécessité de renforcer les capacités de combat terrestre, la défense contre les drones et la protection des frontières. L'Allemagne a joint le geste à la parole en annonçant l'envoi de soldats en Pologne pour "fortifier la frontière". Cette mobilisation reflète un changement de paradigme sécuritaire en Europe.

Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a résumé l'enjeu de manière frappante : "Soit l'argent aujourd'hui, soit le sang demain.

Et je ne parle pas seulement de l'Ukraine. Je parle de l'Europe." Le chef de l'OTAN, Mark Rutte, a également lancé un avertissement sévère, déclarant que "la Russie a ramené la guerre en Europe et nous devons être préparés à une guerre de l'ampleur de celle que nos grands-parents et arrière-grands-parents ont endurée".