Les articles décrivent une "campagne d'influence américaine" où des responsables de l'administration Trump "contournent Bruxelles" pour négocier directement avec les capitales nationales, en particulier celles qu'ils jugent les plus amicales.

Cette stratégie a été utilisée pour encourager le rejet du plan de l'UE sur l'utilisation des avoirs russes, contribuant à rallier l'Italie, la Bulgarie, Malte et la République tchèque au camp des opposants. La stratégie de sécurité nationale de l'administration Trump mentionne explicitement son soutien aux "forces eurosceptiques".

Donald Trump lui-même a qualifié les dirigeants européens de "faibles", affirmant qu'ils "parlent, mais ne produisent pas".

Cette pression a conduit à des évaluations très sombres de l'état des relations transatlantiques.

Manfred Weber, chef du Parti populaire européen, a déclaré : "Les États-Unis ne sont manifestement plus le leader du monde libre".

Pour de nombreux responsables européens, le véritable problème de l'UE n'est pas la position d'un pays comme la Belgique, mais bien l'attitude de l'administration Trump, qui cherche activement à diviser le bloc pour mieux imposer ses vues, notamment sur un accord de paix en Ukraine.