Il a été, avec la présidente de la Commission, l'un des principaux partisans du plan visant à utiliser les avoirs russes gelés pour financer l'Ukraine. Face à l'échec de cette initiative, il a su faire preuve de pragmatisme en se ralliant au "plan B" de l'emprunt commun pour éviter une impasse totale.
Le chancelier allemand n'a pas hésité à utiliser un langage fort pour souligner les enjeux, avertissant que si l'UE échouait à trouver un accord sur le financement, elle serait "gravement endommagée pour des années" et montrerait au monde son incapacité à "défendre notre propre ordre politique sur ce continent européen".
Il est également cité pour avoir déclaré que des troupes de paix occidentales pourraient, dans certaines circonstances, repousser les forces russes, montrant une posture ferme. Ce positionnement central de l'Allemagne et de son dirigeant illustre le poids du pays dans la prise de décision au sein de l'UE en temps de crise.












