Ce sentiment est corroboré par les événements décrits dans l'ensemble des textes.
Le sommet européen de décembre est présenté comme "décisif pour le destin de l’Europe géopolitique" et comme un test crucial de la capacité de l'UE à "se tenir unie". Or, les résultats sont mitigés : l'échec sur les avoirs russes, les défections sur le plan de financement pour l'Ukraine et le report de l'accord Mercosur témoignent d'une action collective difficile. L'UE, qui représente sur le papier une "superpuissance économique collective" avec un PIB combiné de 18 000 milliards d'euros face aux 2 000 milliards de la Russie, ne parvient pas à traduire ce poids économique en puissance géopolitique décisive. La pression exercée par l'administration Trump, qui cherche à diviser le bloc, et la stratégie de marginalisation de la Russie dans les pourparlers de paix exacerbent cette faiblesse structurelle.
L'incapacité à s'accorder rapidement sur des mesures fortes donne l'image d'un bloc réactif plutôt que proactif, luttant pour son unité face à des défis historiques.












