
Entre le désir de tourner la page du Mondial 2023 et la nécessité de se mesurer à la meilleure équipe du monde, ce France – Afrique du Sud est un rendez-vous crucial, tant sur le plan psychologique que sportif, pour le XV de France.
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Entre le désir de tourner la page du Mondial 2023 et la nécessité de se mesurer à la meilleure équipe du monde, ce France – Afrique du Sud est un rendez-vous crucial, tant sur le plan psychologique que sportif, pour le XV de France.

Le XV de France qui se dessine est un mélange de cadres et de nouvelles têtes, avec une première et une troisième ligne bâties pour le combat, mais dont le manque d'automatismes dans certaines associations constituera un véritable test.

Le choix de ne pas retenir Grégory Alldritt pour ce choc est une décision managériale forte qui teste la profondeur de l'effectif français et la résilience d'un de ses leaders, tout en ouvrant la porte à une nouvelle hiérarchie en troisième ligne.

La désignation de Gaël Fickou comme capitaine est un choix logique qui mise sur l'expérience et le leadership défensif pour encadrer une équipe en partie renouvelée face au défi sud-africain.

Même absent du terrain, Antoine Dupont reste une figure centrale du XV de France par sa présence à l'entraînement, et il a réaffirmé son attachement au rugby français en signant une prolongation de très longue durée avec Toulouse.

En alignant le duo inexpérimenté mais prometteur Erdocio-Montagne, le XV de France prend un risque calculé pour tenter de rivaliser avec la surpuissance du pack sud-africain dans le secteur crucial de la mêlée fermée.

Le retour de Charles Ollivon, après avoir retrouvé son meilleur niveau physique, constitue un renfort de poids pour la troisième ligne et l'alignement du XV de France avant d'affronter le défi sud-africain.

Le forfait de Joris Segonds est un contretemps pour le XV de France, mais l'arrivée de Léo Barré permet de conserver un joueur polyvalent et déjà international dans le groupe pour préparer le choc face aux Springboks.

Les Springboks ne sont plus seulement une équipe de « brutes », mais une formation complète et imprévisible, menée par une nouvelle génération de talents comme Feinberg-Mngomezulu et un staff toujours en quête d'innovation.

Après avoir payé cher leurs lacunes dans le jeu aérien lors du Mondial, les Bleus ont fait de la maîtrise du jeu au pied et des ballons hauts un axe stratégique essentiel pour ne pas subir à nouveau la loi des Springboks dans ce secteur.