Les joueurs et le staff préfèrent se concentrer sur la préparation et voient ce match comme une étape importante vers le prochain Mondial.

L'ailier international Louis Bielle-Biarrey a clairement exprimé cet état d'esprit, refusant de parler de revanche et affirmant que « tout le monde est passé à autre chose ». Pour lui, cette rencontre prestigieuse constitue avant tout un « point de passage » et une étape dans la construction de l'équipe en vue de la Coupe du Monde 2027 en Australie.

Cette vision est partagée par l'encadrement.

William Servat, entraîneur des avants, a tenu à clarifier que cette rencontre « n’a rien à voir avec celle de 2023 ».

Il prône la lucidité plutôt que la rancune, même si les souvenirs du quart de finale et les images des célébrations sud-africaines refont surface. Le staff tricolore semble vouloir canaliser l'énergie du groupe vers une analyse pragmatique et une préparation rigoureuse, plutôt que de se laisser consumer par un désir de revanche qui pourrait s'avérer contre-productif. Cette approche vise à aborder le match contre les doubles champions du monde en titre non pas comme un règlement de comptes, mais comme un test de haut niveau permettant de mesurer les progrès de l'équipe et de continuer à bâtir un projet sur le long terme. Le match reste un défi immense, mais l'enjeu est tourné vers l'avenir, pas vers le passé.