Conformément à cette nouvelle directive, l'accès à la presse et aux observateurs extérieurs est désormais drastiquement limité.
Seul le premier quart d'heure des séances reste ouvert, une pratique inhabituelle qui témoigne de la tension entourant ce choc.
La raison invoquée est la crainte que des émissaires sud-africains ne soient présents autour du Centre National du Rugby à Marcoussis pour recueillir des informations stratégiques.
Cette précaution n'est pas sans fondement, car les Bleus n'ont pas oublié les circonstances de leur défaite en quart de finale du Mondial.
À l'époque, il avait été suggéré que des vidéos d'entraînements, diffusées sur des plateformes comme YouTube, auraient permis aux Springboks d'analyser en détail certains lancements de jeu français.
Cette analyse aurait contribué à la leçon tactique infligée par les futurs champions du monde.
En verrouillant Marcoussis, Fabien Galthié et son staff cherchent à éviter de rejouer ce scénario.
Face à un tacticien aussi rusé que Rassie Erasmus, qui ne laisse rien au hasard, la discrétion est devenue une arme stratégique.
Cette décision de fermer les portes illustre que la guerre psychologique et tactique entre les deux nations a déjà commencé, bien avant le coup d'envoi au Stade de France.












