Cette préparation est également marquée par une méfiance inhabituelle, conduisant l'encadrement à instaurer le huis clos par crainte d'espionnage.

Deux ans après l'élimination en quart de finale de la Coupe du Monde, le discours de l'encadrement se veut tourné vers l'avenir.

William Servat et Louis Bielle-Biarrey ont tous deux insisté sur le fait que l'équipe n'était « plus en mode revanche », mais concentrée sur la construction du cycle menant à 2027. Cependant, ce discours contraste avec le ressenti de certains joueurs, comme Maxime Lucu, qui a déclaré sans détour à propos de la Coupe du Monde 2023 : « C’était notre Coupe du monde et ils sont venus nous la piquer. » Cette dualité témoigne de la charge émotionnelle qui entoure ce match.

Parallèlement, une atmosphère de méfiance s'est installée à Marcoussis.

Le staff de Fabien Galthié a décidé de verrouiller les entraînements, qui se déroulent désormais majoritairement à huis clos.

Cette mesure drastique serait motivée par la crainte d'« espions » sud-africains.

Le souvenir de la Coupe du Monde, où des vidéos d'entraînements auraient été analysées par les Springboks, est encore présent.

En limitant l'accès aux observateurs, le staff français cherche à protéger ses schémas tactiques et à éviter de donner le moindre avantage à un adversaire réputé pour sa préparation méticuleuse.