Si le souvenir de cette défaite d'un point (28-29) reste une "cicatrice" selon l'entraîneur Patrick Arlettaz, le discours officiel se veut tourné vers l'avenir, présentant ce choc comme un test fondateur pour le nouveau cycle menant au Mondial 2027.
Les joueurs eux-mêmes insistent sur cette nouvelle perspective.
L'ailier Louis Bielle-Biarrey affirme : "On n’est plus en mode revanche. On est concentrés sur notre défi porté sur 2027."
De son côté, Maxime Lucu, tout en admettant que la défaite reste "un énorme échec", exprime le désir de se confronter à nouveau aux doubles champions du monde en titre.
Le respect pour l'adversaire est palpable.
Les Springboks, décrits par Lucu comme une équipe "complète" et pas seulement composée de "brutes", sont considérés comme une "énorme menace" par le staff sud-africain lui-même, par la voix de l'adjoint Félix Jones. Ce match est donc perçu comme un véritable "crash test" pour une équipe de France largement remaniée en raison des blessures et des choix du sélectionneur. La tension psychologique est également montée d'un cran, comme en témoigne la décision de Fabien Galthié de tenir les entraînements à huis clos pour se prémunir d'un éventuel espionnage, une crainte héritée de l'expérience du Mondial.












