Fabien Galthié a lui-même reconnu en conférence de presse s'être trompé sur un de ses paris, sans toutefois accabler ses joueurs. La stratégie d'un banc composé de six avants et deux arrières (6-2), censée répondre à la puissance sud-africaine, n'a pas porté ses fruits.

À l'inverse, les remplaçants des Springboks, comme André Esterhuizen ou RG Snyman, ont apporté une puissance et une énergie qui ont permis de faire basculer la rencontre dans le dernier quart d'heure. Cette différence de performance interroge sur la profondeur de l'effectif français et la capacité du staff à effectuer des changements payants dans les moments cruciaux, un domaine où Rassie Erasmus et son équipe ont une nouvelle fois excellé.