Ce revers, subi malgré une supériorité numérique durant une grande partie du match, a mis en lumière les lacunes des Bleus face à la puissance et à la maîtrise tactique des champions du monde en titre.

Malgré un début de match prometteur marqué par un doublé de Damian Penaud, les hommes de Fabien Galthié n'ont pas su capitaliser sur leur avantage.

La rencontre a basculé en seconde période, où la domination physique des Springboks s'est avérée écrasante, même après l'expulsion du deuxième ligne Lood de Jager juste avant la mi-temps pour un plaquage dangereux sur Thomas Ramos.

L'impact du banc sud-africain, le fameux "bomb squad", a été un facteur déterminant, contrastant avec l'apport jugé insuffisant des remplaçants français.

Plusieurs analyses soulignent que les Bleus ont semblé adopter une stratégie plus restrictive, tentant de rivaliser frontalement avec les Boks sans y parvenir, à l'image des difficultés rencontrées en mêlée fermée. Les réactions d'après-match ont été partagées : si le deuxième ligne Thibaud Flament a lucidement admis que les deux équipes n'étaient "clairement pas au même niveau", d'autres, comme Anthony Jelonch, ont refusé de parler de "naufrage", rappelant le contexte d'une équipe en reconstruction et moins rodée que son adversaire.

Le sélectionneur Fabien Galthié a reconnu la supériorité sud-africaine, évoquant une "déception collective" mais aussi une "bonne base de travail" pour la suite. Cette défaite, la quatrième consécutive pour le XV de France, a relancé le débat sur la profondeur de l'effectif et la capacité de l'équipe à rivaliser avec les meilleures nations mondiales dans les secteurs de la puissance et de la stratégie.