Cependant, l'indiscipline et une mêlée chahutée ont permis aux Sud-Africains de rester au contact.
Malgré l'expulsion du deuxième ligne Lood de Jager juste avant la mi-temps, les Français n'ont jamais su capitaliser sur leur supériorité numérique. Au contraire, la seconde période a vu la démonstration de force du banc sud-africain, le fameux "bomb squad", qui a surclassé des remplaçants français jugés peu efficients.
Les Boks, même à quatorze, ont imposé leur puissance physique et leur réalisme tactique, inscrivant trois essais dans le dernier quart d'heure pour sceller leur victoire.
Les analyses post-match sont unanimes : la marche était trop haute.
Le troisième ligne Thibaud Flament a lucidement admis : "Aujourd'hui, on prend 30 points, ça veut dire qu'on n'est clairement pas au même niveau qu'eux".
Le capitaine Gaël Fickou a déploré un manque de réalisme, tandis que le sélectionneur Fabien Galthié, tout en reconnaissant la supériorité adverse, a qualifié la rencontre de "bonne base de travail". Cette défaite est perçue non seulement comme un échec sportif, mais aussi comme une leçon sur la différence de préparation et de vécu collectif entre une équipe française en reconstruction et des Springboks au sommet de leur art.












