Ce chevauchement de dates constitue un défi logistique et sportif considérable, ravivant les tensions autour de l'incompatibilité entre le calendrier national et international.

Il est quasiment certain que les joueurs des clubs finalistes du Top 14 ne pourront pas participer à ce choc contre les All Blacks, et ceux des demi-finalistes arriveront sans préparation adéquate.

Cette situation place d'emblée l'équipe de France dans une position de désavantage compétitif face à une nation qui, elle, bénéficiera d'un calendrier plus favorable.

Les joueurs néo-zélandais auront en effet terminé leur saison de Super Rugby fin mai, leur laissant plusieurs semaines pour se préparer collectivement. Ce problème récurrent, qualifié de « casse-tête », illustre les difficultés persistantes à trouver un équilibre entre les intérêts de la Ligue Nationale de Rugby et les ambitions de la Fédération Française de Rugby. Alors que la Coupe des Nations a été conçue pour offrir plus de continuité et d'équité, cette première programmation souligne que les inégalités entre les championnats des deux hémisphères demeurent un obstacle majeur pour le XV de France.