Il a clairement réorienté le discours vers un projet à long terme, axé sur la préparation de la Coupe du monde 2027 en Australie.

Avec une franchise inhabituelle, Galthié a admis les failles actuelles de son équipe, déclarant : « Oui, on n'est pas au même niveau, mais je le dis avec sérénité ».

Il a pointé plusieurs chantiers majeurs, notamment un manque criant de repères collectifs dû au faible temps de préparation, avec seulement « cinq entraînements » avant d'affronter l'Afrique du Sud.

Le sélectionneur a détaillé les problèmes techniques en défense, un secteur autrefois dominant, et une indiscipline record.

Il a également reconnu que l'animation offensive était encore en construction, expliquant qu'il faut souvent « une deuxième compétition pour que ce soit validé ».

Ce discours marque un changement de stratégie, où la priorité n'est plus la victoire à chaque match mais la construction d'un groupe et d'un projet de jeu capable d'atteindre son apogée en 2027.

Cette approche, qui rappelle celle de Rassie Erasmus avec les Springboks, vise à tester des joueurs et des schémas tactiques, quitte à perdre des matchs en cours de route. Dans ce contexte, il a renouvelé sa confiance à des cadres critiqués comme Romain Ntamack, insistant sur la nécessité de la patience et du travail pour retrouver le plus haut niveau.