Les performances de Ntamack ont été perçues par certains observateurs comme manquant d'influence sur le jeu offensif des Bleus, qui a semblé peiner à trouver son rythme collectif. Dans un contexte où l'animation de l'équipe était remise en question, le numéro 10 a été l'une des cibles récurrentes des critiques.
Cependant, Fabien Galthié a balayé ces doutes avec fermeté, présentant une lecture différente du rôle de son joueur.
Le sélectionneur a insisté sur l'engagement de l'ouvreur toulousain au service de l'équipe, déclarant : « La réponse de Romain hier, elle est claire.
Romain se sacrifie pour le collectif, il joue pour l’équipe.
» Cette défense publique met en lumière la confiance totale que le staff accorde à sa charnière et à son système.
Plutôt qu'un problème de forme individuelle, les difficultés offensives ont été attribuées à un manque de repères collectifs et à un temps de préparation insuffisant.
L'éditorial du Midi Olympique du 21 novembre, intitulé « Ntamack, le symbole bleu », résume bien la situation : le cas de l'ouvreur cristallise les questionnements plus larges sur le jeu d'une équipe en pleine phase de transition. Malgré les débats, sa place de titulaire n'a jamais semblé menacée, le staff privilégiant la continuité pour reconstruire des automatismes.












