L'indiscipline et les erreurs techniques ont coûté cher aux Bleus, qui ont encaissé un nombre d'essais inhabituellement élevé.
Le constat est sans appel : avec cinq essais concédés contre l'Australie, et une moyenne de 3,1 par match sur l'année 2025 (contre 1,9 auparavant), la solidité défensive française s'est effritée.
Fabien Galthié a lui-même admis l'existence d'un « problème lié à notre compétence technique », pointant spécifiquement le comportement des joueurs dans la zone plaqueur-plaqué.
« Nos joueurs se relèvent plutôt que de roll away », a-t-il analysé, expliquant que ce mauvais réflexe entraînait de nombreuses pénalités pour position de hors-jeu. L'indiscipline a été l'autre point noir, avec une accumulation de fautes qui ont régulièrement permis aux adversaires de rester dans le match ou de prendre l'avantage. Contre l'Australie, les Bleus ont concédé huit pénalités en seulement vingt minutes, principalement sur la ligne de hors-jeu et dans les rucks.
Ces errements défensifs ont souvent fait suite à des libérations de balle trop lentes en attaque, un autre chantier identifié par le staff. Avec seulement 43% de rucks joués en moins de trois secondes, les Bleus se sont souvent retrouvés sous pression, désorganisés au moment de défendre. Ce secteur sera sans aucun doute au cœur du travail de l'entraîneur de la défense, Shaun Edwards, en vue du prochain Tournoi des Six Nations.












