Les Bleus affronteront le Japon, les États-Unis et les Samoa dans la poule E, un groupe dépourvu de cador mondial. Le tirage au sort, effectué à Sydney, a été unanimement qualifié de « clément » et « abordable » pour l'équipe de France.

En évitant les grandes nations de l'hémisphère sud ainsi que les adversaires européens les plus redoutables comme l'Irlande ou l'Écosse, les Bleus se voient offrir une voie favorable pour aborder la compétition. Cette configuration devrait leur permettre de monter progressivement en puissance avant les phases finales, un avantage non négligeable par rapport à l'édition 2023 où ils avaient dû affronter la Nouvelle-Zélande d'entrée.

Les adversaires présentent des profils variés mais, sur le papier, inférieurs.

Le Japon, bien que mobile et souvent sous-estimé, est une équipe que les Bleus ont l'habitude de maîtriser, comme en témoigne leur dernière victoire convaincante (52-12). Les États-Unis, en pleine préparation pour le Mondial 2031 qu'ils organiseront, auront à cœur de bien figurer mais manquent encore de densité au plus haut niveau. Enfin, les Samoa, bien que toujours imprévisibles et capables de coups d'éclat grâce à leur puissance physique, souffrent d'un manque de régularité. Cette poule offre donc une marge de manœuvre idéale pour gérer l'effectif, éviter l'usure prématurée et tester différentes stratégies face à des styles de jeu distincts, préparant ainsi au mieux l'équipe pour les défis colossaux des phases à élimination directe.