Blessure d'Émilien Gailleton, un coup dur pour Pau et une incertitude pour les Bleus

La grave blessure d'Émilien Gailleton, victime d'une luxation de l'épaule, représente un coup dur pour la Section Paloise et jette une ombre sur sa participation au prochain Tournoi des 6 Nations. L'indisponibilité du jeune centre international, considéré comme un élément d'avenir pour le XV de France, rebat les cartes au sein de la ligne de trois-quarts tricolore. Lors de la victoire de Pau face à La Rochelle, le centre de 22 ans a subi une « luxation de l’épaule gauche » qui l'éloignera des terrains pour une durée estimée entre deux et quatre mois. La nécessité d'une intervention chirurgicale, qui semble probable, déterminera la durée exacte de son absence. Cette blessure tombe au plus mauvais moment pour le joueur, qui s'était installé comme une pièce maîtresse de l'attaque paloise et qui fait partie « des plans de Galthié pour les années à venir ». Sa polyvalence, lui permettant d'évoluer au centre comme à l'aile, et sa maturité tactique en faisaient un candidat crédible pour une place dans le groupe du Tournoi 2026. Son absence contraint le staff du XV de France à revoir ses options et ouvre une opportunité pour d'autres joueurs en forme.

Des noms comme Pierre-Louis Barassi (Toulouse) ou la révélation Kévin Gourgues (Toulouse) sont cités comme de potentiels bénéficiaires de ce « jeu des chaises musicales au centre ».

En résumé

L'indisponibilité de longue durée d'Émilien Gailleton suite à sa luxation de l'épaule est une perte majeure pour la Section Paloise et une source d'incertitude pour le XV de France, qui devra composer sans l'un de ses plus grands espoirs pour le prochain Tournoi des 6 Nations.

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« Ça m’amuse bien de faire un tour du monde à l’envers » : Guirec Soudée, défi fou pour marin givré

Régulièrement, Maé et Manec, 4 et 2 ans, s’endorment avec les histoires de leur papa. De drôles d’aventures où il est question d’océans, d’icebergs, d’albatros, d’ours au Groenland… Et même d’une poule. En 2013 et 2014, « Momo », une cocotte rousse, avait accompagné Guirec Soudée, parti durant cinq ans, faire un tour du monde de 45 000 miles, sur un voilier de 10 m, en (presque) solitaire et en parfaite autonomie, du pôle Nord au pôle Sud, passant notamment 130 jours sur les glaces du Groenland. Il faut dire que Guirec Soudée a un côté « givré ». Et il n’est pas vraiment du style à garder les deux pieds sur terre.Il avait 22 ans lorsqu’il a rencontré Monique, pour qui il a même renoncé aux eaux turquoise de Tahiti, le volatile n’y étant pas bienvenu en raison de l’épidémie de grippe aviaire. Et 28 ans quand il a eu l’idée de faire une double traversée de l’Atlantique à la rame (74 jours dans un sens, 107 dans l’autre).

Le Parisien

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