L'analyse des articles révèle un consensus sur le caractère "très abordable" et "clément" de la poule E, composée du Japon, des États-Unis et des Samoa. Cette configuration permet à la France d'éviter les autres grandes nations du rugby mondial lors de la phase initiale, un atout majeur dans le nouveau format à 24 équipes qui inclut pour la première fois des huitièmes de finale. Cependant, si la phase de poules semble maîtrisable, le parcours potentiel en phase éliminatoire est semé d'embûches. En terminant premier de son groupe, le XV de France pourrait affronter le deuxième de la poule D (probablement l'Écosse ou l'Irlande) en huitième de finale. La suite du tableau s'annonce encore plus ardue, avec la perspective de croiser la route des géants de l'hémisphère sud comme la Nouvelle-Zélande, l'Afrique du Sud ou l'Australie, pays hôte, dès les demi-finales. Le sélectionneur Fabien Galthié a d'ailleurs souligné que "neuf titres de champion du monde potentiellement" se trouvent sur la route des Bleus vers la finale. Ce tirage offre donc un double visage : une entrée en matière sereine, mais un chemin vers le titre qui exigera de vaincre les meilleures équipes du monde.