Cette configuration favorable en phase initiale contraste avec un parcours potentiel redoutable en phase finale.
Dans la poule E, la France affrontera le Japon, les États-Unis et les Samoa. Ce tirage, qualifié de « clément » et « abordable » par de nombreux observateurs, permet d'éviter les autres grandes nations du rugby mondial lors de la première phase.
Le sélectionneur Fabien Galthié a immédiatement souligné que « ce tirage au sort nous a projetés sur la compétition », tout en insistant sur le respect dû à chaque adversaire.
La principale nouveauté de ce Mondial est son passage à 24 équipes et l'introduction des huitièmes de finale, ce qui modifie la dynamique du tournoi.
Si la France termine première de sa poule, elle pourrait affronter un adversaire à sa portée, comme l'Écosse.
Cependant, la suite du parcours s'annonce vertigineuse. Galthié a mis en exergue un tableau final potentiel où se trouvent « neuf titres de champion du monde » avec l'Australie, la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud.
Il décrit ce chemin comme un « parcours formidable, grandiose » et « quelque chose d’immense à défier ».
La préparation sera également optimisée, les joueurs bénéficiant de deux semaines supplémentaires de repos après la finale du Top 14 par rapport à 2023. Pour les joueurs, comme l'a rappelé le capitaine Grégory Alldritt, l'objectif n'est pas seulement d'atteindre les demi-finales mais de remporter le titre, une ambition résumée par Galthié : « Notre ambition, c’est de l’atteindre... à jamais les premiers, potentiellement.
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