Synthèse : Actualités Marseille​

La campagne pour les élections municipales de 2026 à Marseille est lancée, avec des candidats qui affûtent leurs programmes et leurs alliances.

Franck Allisio (RN) mise sur un discours sécuritaire ambitieux, tandis que Martine Vassal (DVD) rassemble la droite et le centre.

La majorité de gauche, menée par Benoît Payan, doit gérer des recompositions internes, notamment le ralliement d'un de ses adjoints à LFI, préfigurant une compétition électorale intense.

La septième commémoration des effondrements de la rue d'Aubagne a souligné la persistance de la douleur et des enjeux politiques liés au drame. Entre le lancement symbolique des travaux du futur lieu de mémoire, les tensions entre la majorité actuelle et l'ancienne, et la mobilisation pour un rescapé menacé d'expulsion, Marseille continue de panser les plaies d'une tragédie qui a mis en lumière la crise du logement indigne.

La signature d'un avenant au CPER acte un investissement massif de 1,8 milliard d'euros pour les transports en PACA, largement motivé par la perspective des JO 2030. Si ce plan promet une modernisation significative du réseau ferroviaire, notamment vers les Alpes, il suscite des critiques à Marseille, où un comité d'usagers estime que les projets locaux sont insuffisamment financés, illustrant le débat sur la répartition des investissements publics.

Le conflit autour du portail de la Cité-Jardin des Chutes-Lavie cristallise les tensions sur la gestion de l'espace public à Marseille. Soutenu par le bailleur social pour des raisons de sécurité, le dispositif est vivement contesté par des habitants qui y voient un symbole de division et de repli sur soi.

L'affaire soulève des questions fondamentales sur la cohabitation et la fragmentation urbaine dans la cité phocéenne.

La mobilisation des locataires de 13 Habitat met en lumière la crise persistante du logement social à Marseille. Face à des conditions de vie qualifiées d'"indignes", la création d'un collectif de résidents force le bailleur social à reconnaître publiquement ses manquements.

Cette situation souligne l'urgence d'investir massivement dans la rénovation du parc locatif pour garantir la dignité des habitants.

La mobilisation pour l'acquisition d'un IRM-Linac à Marseille illustre un effort collectif significatif pour faire progresser la lutte contre les cancers pédiatriques. Grâce à la générosité d'acteurs économiques locaux et à l'engagement de l'AP-HM, ce projet vise à doter la ville d'une technologie de pointe qui améliorera considérablement la prise en charge des jeunes patients, tout en consolidant la recherche clinique dans ce domaine.

La recrudescence des attaques de rats contre les voitures à Marseille met en lumière l'aggravation d'un problème de salubrité. Au-delà des désagréments, ce phénomène engendre des conséquences économiques directes pour les habitants, soulignant l'urgence d'une gestion plus efficace des nuisibles en milieu urbain. Les solutions proposées, comme les sprays répulsifs, apparaissent comme des palliatifs face à un enjeu structurel.

La victoire judiciaire de la Mairie de Marseille contre le cirque Benzini confirme sa volonté d'appliquer une politique stricte en matière de bien-être animal. En interdisant l'installation du cirque en raison de la présence d'animaux, la ville anticipe l'interdiction nationale de 2028 et envoie un signal fort, malgré des avis partagés au sein de la population. Ce conflit illustre les défis de la transition pour les cirques traditionnels face à l'évolution de la loi et des mentalités.

Le chef Gérald Passédat a été reconnu coupable d'infraction à l'urbanisme par le tribunal de Marseille.

Cependant, grâce à un ajournement de peine, il dispose de dix mois pour régulariser la situation administrative de ses travaux.

Cette décision lui offre une opportunité d'échapper à une condamnation, à condition de se conformer aux exigences légales dans le délai imparti.

L'ouverture de la brasserie Meteor et du "ruin bar" L'Huilerie illustre une tendance à la création de grands lieux de convivialité dans le centre de Marseille. En investissant des espaces de plusieurs centaines de mètres carrés avec des concepts distincts, ces deux établissements participent au renouvellement de l'offre de restauration et de loisirs de la ville, attirant une clientèle en quête de nouvelles expériences.