Synthèse : Bourse - Le Récap de la Veille

Les indices boursiers européens, notamment Paris, Francfort, Londres et Milan, ont clôturé en hausse jeudi, rassurés par le statu quo de la BCE et le ralentissement de l'inflation aux États-Unis, favorisant un climat d'optimisme généralisé sur les marchés.

Après une ouverture prudente, le CAC 40 a clôturé en forte hausse de 0,80 % à 8 150,64 points, stimulé par le statu quo de la BCE et des chiffres d'inflation américains meilleurs que prévu, qui ont ravivé la confiance des investisseurs.

Conformément aux attentes du marché, la BCE a maintenu son taux directeur principal à 2 % pour la quatrième fois d'affilée, signalant une probable stabilisation des taux pour l'année à venir et rassurant ainsi les investisseurs.

La BCE a ajusté ses projections économiques, anticipant une croissance de 1,4 % en 2025 et une inflation à 1,9 % en 2026.

Ces chiffres, légèrement revus à la hausse, soutiennent sa décision de maintenir les taux d'intérêt stables.

L'inflation américaine a ralenti à 2,7 % en novembre, un chiffre inférieur aux attentes qui a soutenu l'optimisme des marchés.

Bien que des doutes subsistent sur la fiabilité des données en raison du récent "shutdown", cette nouvelle a renforcé l'espoir d'une politique monétaire moins restrictive.

L'action Groupe ADP a dévissé de 12,27 %, lourdement sanctionnée par les investisseurs après que l'Autorité de régulation des transports a rejeté sa demande de hausse des redevances aéroportuaires pour la période 2026-2027.

Le marché obligataire européen est resté stable suite à la décision de la BCE, le rendement de l'emprunt allemand à dix ans s'affichant à 2,84 %. Cette absence de réaction indique que la politique de statu quo de la banque centrale était pleinement anticipée par les investisseurs.

La réunion de la Banque d'Angleterre était un événement clé de la journée, les marchés anticipant une baisse de son taux directeur. Cette attente, dans un contexte de ralentissement de l'inflation britannique, a contribué à l'ambiance sereine sur les marchés européens.

Malgré une reprise mondiale du marché des introductions en Bourse en 2025, l'Europe et la France sont à la peine, affichant un net retard par rapport aux États-Unis et à la Chine.

Ce décrochage soulève des questions sur l'attractivité des places financières européennes.

Les marchés ont salué avec enthousiasme le ralentissement de l'inflation américaine, y voyant le signe d'une économie résiliente. Néanmoins, les analystes appellent à la prudence, citant des doutes sur la fiabilité des données et le fait que l'inflation reste au-dessus de la cible de la Fed.