Synthèse : Fusions et Acquisitions (M&A)

La reprise d'IKKS par Santiago Cucci et Michaël Benabou a été confirmée, sauvant la marque de la liquidation. Toutefois, le plan de restructuration implique la suppression de près de la moitié des emplois, soulignant la crise grave qui affecte le secteur français du prêt-à-porter.

L'acquisition de Warner Bros.

Discovery fait l'objet d'une bataille acharnée entre Netflix et Paramount. L'offre hostile de ce dernier remet en question l'accord initial de Netflix, créant un duel aux enjeux élevés qui pourrait remodeler l'industrie mondiale des médias et fait face à un examen réglementaire et politique important aux États-Unis.

La fusion prévue entre Natixis IM et Generali Investments a été annulée.

L'échec de l'opération, qui visait à créer un leader européen de la gestion d'actifs, est dû à l'opposition d'actionnaires et à des obstacles politiques en Italie, illustrant les défis de la consolidation financière transfrontalière en Europe.

Airbus a acquis des sites industriels clés de Spirit AeroSystems pour sécuriser sa chaîne d'approvisionnement. Cette décision stratégique, motivée par le rachat de Spirit par Boeing, permet à Airbus de reprendre le contrôle de la production de composants critiques et de renforcer son autonomie industrielle.

Boeing a racheté son ancienne filiale et fournisseur clé, Spirit AeroSystems, pour 4,7 milliards de dollars. Cette initiative est une réponse directe à une crise de qualité persistante et vise à donner à Boeing un contrôle direct sur la fabrication de ses fuselages, en particulier pour le programme 737 MAX.

Le fonds d'investissement FCDE va acquérir une participation majoritaire dans Hemeria, une ETI des secteurs du spatial et de la défense. La transaction vise à fournir le capital nécessaire pour soutenir la croissance et le développement continus de l'entreprise.

Renault et Ford ont conclu un partenariat stratégique en vertu duquel Renault produira deux véhicules électriques pour Ford en France. Cette alliance permet à Ford de renforcer sa gamme de véhicules électriques en Europe à moindre coût, tandis que Renault bénéficie d'une augmentation des volumes de production et d'économies d'échelle.

Stellantis et Bolt se sont associés pour développer des véhicules autonomes destinés aux services de VTC en Europe. La collaboration vise à lancer des essais en 2026 et à déployer une importante flotte de robotaxis d'ici 2035, alliant les capacités de fabrication de Stellantis à la plateforme de mobilité de Bolt.