Synthèse : Crise politique

Le gouvernement tente de naviguer entre la fermeté sur la nécessité du budget et la souplesse pour trouver des compromis, notamment avec la gauche, tout en agitant la menace d'une crise politique en cas de rejet.

Les Républicains, sous l'impulsion de Bruno Retailleau, ont fait du rejet du budget de la Sécurité sociale un marqueur politique fort, dénonçant un "hold-up" et refusant tout soutien au gouvernement sur ce texte clé.

Après sa visite à Pékin, Emmanuel Macron a haussé le ton, menaçant la Chine de droits de douane européens pour contraindre le pays à réduire le déséquilibre commercial avec l'UE, marquant un tournant stratégique.

Le collectif de parents #MeTooÉcole a adressé une lettre ouverte à Emmanuel Macron, réclamant des mesures concrètes comme le contrôle systématique des antécédents des personnels et un audit national pour mieux protéger les enfants des agressions sexuelles à l'école.

L'audition de Jean-Luc Mélenchon par une commission d'enquête sur l'islamisme a tourné à la confrontation, ses critiques l'accusant d'esquive et de double discours sur la laïcité, illustrant les profondes divisions politiques sur ce sujet.

Le parti Les Républicains est tiraillé entre deux stratégies : celle d'une "Union des droites" prônée par Bruno Retailleau pour attirer les électeurs du RN, et celle du maintien d'un "front républicain" intransigeant défendu par Xavier Bertrand.

La Fête des Lumières à Lyon a été marquée par la projection de slogans anti-police, une action revendiquée par un groupe militant qui a déclenché une condamnation unanime de la part des autorités politiques, locales et nationales.

La controverse sur les crèches de Noël dans les mairies est relancée, opposant les défenseurs des "traditions" face à une "cancel culture", comme le ministre Vincent Jeanbrun, aux tenants d'une laïcité stricte, illustrant une fracture culturelle et politique persistante.

L'amende de 120 millions d'euros infligée par l'UE à X pour non-respect des règles de transparence a déclenché une crise diplomatique, avec des accusations de censure de la part des États-Unis et des appels à la fermeté de la part des écologistes européens.

Le ministre de l'Économie, Roland Lescure, a vivement critiqué le programme économique du Rassemblement National, le qualifiant d'impréparé, tout en affichant un optimisme sur la croissance française pour défendre le bilan du gouvernement.