Synthèse : Bande de Gaza

La justice française a ouvert une enquête pour "crimes de guerre" concernant la mort de deux enfants français dans un bombardement israélien à Gaza, suite à une plainte de leur famille. Le Parquet national antiterroriste a toutefois écarté les qualifications de "génocide" et de "crime contre l'humanité", concentrant l'investigation sur les circonstances spécifiques de l'attaque.

Confronté à la justice pour corruption, Benyamin Nétanyahou utilise la guerre à Gaza comme argument pour obtenir une grâce présidentielle et éviter son procès. Cette tactique, dénoncée par l'opposition comme une atteinte à l'État de droit, divise profondément la société israélienne entre les impératifs de sécurité nationale et le respect des institutions judiciaires.

L'armée israélienne maintient une pression militaire sur Gaza, avec des opérations ciblées comme à Rafah, en dépit d'un cessez-le-feu.

Ces actions, soutenues par une majorité d'Israéliens, sont cependant qualifiées de "crimes de guerre" sur la scène internationale, soulignant la profonde divergence de perspectives sur la légitimité et les conséquences du conflit.

Un conflit ouvert oppose le gouvernement israélien et son armée sur la question des responsabilités dans les échecs du 7 octobre.

Tandis que Benyamin Nétanyahou bloque la création d'une commission d'enquête nationale, l'armée a mené ses propres investigations et réclame que l'échelon politique soit également tenu de rendre des comptes, illustrant la profonde crise de confiance au sommet de l'État.