Synthèse : Bande de Gaza

L'ONU a validé le plan Trump pour Gaza, créant une force internationale avec le soutien de pays arabes. Cependant, le plan est perçu avec méfiance à Gaza, où l'on craint une nouvelle forme de tutelle étrangère et une occupation déguisée, la souveraineté palestinienne restant conditionnelle et incertaine.

Le cessez-le-feu à Gaza est profondément fragile et largement non respecté, les frappes israéliennes continuant malgré l'accord.

Des critiques dénoncent une trêve hypocrite qui ne met pas fin aux violences contre les civils palestiniens, la qualifiant de simple pause tactique dans le conflit.

L'armée israélienne a limogé trois généraux clés et sanctionné d'autres officiers pour leur responsabilité dans les échecs du 7 octobre.

Cette mesure, basée sur un rapport accablant, vise à répondre aux défaillances systémiques et du renseignement, tout en s'inscrivant dans un contexte de tensions politiques sur l'imputabilité de la catastrophe.

La question de la responsabilité des échecs du 7 octobre crée une fracture en Israël, opposant l'armée, qui a mené des enquêtes internes, au Premier ministre Netanyahu, qui refuse une commission d'enquête nationale. Ce conflit public illustre une lutte acharnée pour l'imputabilité politique et militaire de la tragédie.

Israël a multiplié les frappes au Liban contre le Hezbollah, en violation d'un cessez-le-feu d'un an, qui ont culminé avec l'assassinat du chef militaire du groupe à Beyrouth. Ces actions, justifiées par Israël comme préventives, sont considérées par le Liban comme une "guerre d'usure" et augmentent considérablement le risque d'une escalade régionale.

Une opération israélienne en Syrie, visant un groupe lié au Hamas, a fait 13 morts et a été qualifiée de "crime de guerre" par Damas. Cette incursion, la plus meurtrière depuis près d'un an, montre l'extension du conflit au-delà de Gaza et l'intensification des actions militaires israéliennes dans la région.

La crise humanitaire à Gaza est marquée par des tragédies personnelles dévastatrices, comme celle du journaliste Eslam Idhair.

Les rapports indiquent que la violence contre les civils persiste malgré les cessez-le-feu, et les plans internationaux pour la reconstruction peinent à répondre à l'urgence et au scepticisme de la population locale.