Synthèse : Guerre en Ukraine

La semaine a été marquée par une dangereuse escalade nucléaire.

La Russie a testé avec succès son missile Bourevestnik et son drone Poséidon, vantant des capacités « uniques ».

En riposte, les États-Unis ont ordonné la reprise de leurs essais nucléaires, une première depuis plus de 30 ans, illustrant une tension croissante entre les deux puissances.

L'armée russe a réussi à pénétrer dans Pokrovsk, un centre logistique vital pour l'Ukraine dans le Donbass.

Le président Zelensky a qualifié la situation de « féroce », confirmant que la ville est la cible prioritaire de Moscou.

Kiev envoie des renforts pour tenter de contenir l'avancée et d'éviter l'encerclement.

La Russie a lancé une nouvelle offensive d'envergure contre le réseau énergétique ukrainien, entraînant des coupures de courant et un rationnement dans tout le pays.

Cette stratégie, à l'approche de l'hiver, vise à fragiliser la population civile.

Kiev demande une aide occidentale accrue pour renforcer sa défense antiaérienne.

Dans une action coordonnée, Washington a sanctionné pour la première fois les géants pétroliers russes Rosneft et Lukoil, poussant ce dernier à vendre ses actifs internationaux.

L'UE a emboîté le pas avec un 19e paquet de sanctions ciblant le GNL et la flotte pétrolière clandestine de la Russie. La Hongrie a toutefois annoncé son intention de contourner ces mesures.

L'Union européenne a envisagé un prêt de 140 milliards d'euros à l'Ukraine, garanti par les avoirs russes gelés.

Le plan a été temporairement bloqué par la Belgique, qui héberge la majorité de ces fonds et craint les risques juridiques et financiers. La décision a été reportée à décembre, malgré l'appel de l'Ukraine à un soutien financier urgent et durable.

La Roumanie a confirmé que les États-Unis allaient réduire leur contingent militaire sur le flanc est de l'OTAN. Présentée comme un « ajustement » stratégique visant à se concentrer sur la zone indo-pacifique, cette décision suscite des craintes en Europe quant à un possible affaiblissement de la posture de dissuasion face à la Russie.

Des médias russes ont affirmé que la France s'apprêtait à déployer 2 000 soldats en Ukraine.

Paris a catégoriquement démenti, dénonçant une « attaque informationnelle » et une manœuvre de déstabilisation orchestrée par le Kremlin pour semer la zizanie parmi les alliés de Kiev.

L'Ukraine cherche à moderniser sa force aérienne en se dotant d'avions de combat occidentaux.

Des discussions sont en cours avec la France pour des Rafale et des Mirage supplémentaires, tandis qu'un contrat pour 150 avions Gripen a été signé avec la Suède, marquant une étape clé dans le renforcement de sa défense.

Des enquêteurs de l'ONU ont conclu que la Russie a commis un crime contre l'humanité en Ukraine. Le rapport affirme que les attaques de drones systématiques contre les civils constituent une stratégie délibérée de « transfert forcé de population », s'ajoutant aux accusations de crimes de guerre.

Face à des vagues de ballons de contrebande venant de Biélorussie, la Lituanie a fermé sa frontière pour un mois, qualifiant l'incident d'« attaque hybride ». L'UE a condamné Minsk, tandis que Vilnius se prépare à abattre tout nouvel engin violant son espace aérien, dans un contexte de tensions croissantes à la frontière orientale de l'OTAN.