Synthèse : Municipales 2026

La campagne de Louis Sarkozy à Menton se distingue par son caractère à la fois familial et stratégique. Soutenu par son père Nicolas Sarkozy, il tente de s'implanter dans un bastion de la droite désormais convoité par le RN, en adoptant une posture de rassemblement qui refuse le "cordon sanitaire", dans un contexte politique local instable.

À l'approche des municipales à Paris, la droite et le centre avancent en ordre dispersé avec les candidatures de Rachida Dati (LR), Pierre-Yves Bournazel (Horizons/Renaissance) et Thierry Mariani (RN).

Leurs campagnes, déjà bien lancées, mettent l'accent sur la sécurité et l'identité, annonçant une bataille féroce pour ravir la capitale à la gauche.

La campagne municipale à Marseille s'ouvre sur un paysage politique éclaté. Entre la confrontation attendue entre Martine Vassal et le maire sortant Benoît Payan, la stratégie de conquête du RN avec Franck Allisio, et la candidature controversée de l'Insoumis Sébastien Delogu, la bataille pour la deuxième ville de France s'annonce particulièrement disputée.

La division de la gauche toulousaine en plusieurs listes concurrentes, notamment celle de l'union de la gauche menée par François Briançon et celle de LFI soutenue par Jean-Luc Mélenchon, constitue un obstacle majeur dans la course à la mairie face au maire sortant Jean-Luc Moudenc, qui part avec une base solide.

À Villeurbanne, bastion de gauche, l'élection municipale de 2026 est marquée par une double fracture : la candidature dissidente de l'ancien maire Jean-Paul Bret contre son successeur Cédric Van Styvendael, et la rupture de l'alliance avec La France Insoumise. Cette situation de division interne pourrait fragiliser la gauche et rebattre les cartes politiques de la deuxième ville du Rhône.

En annonçant sa candidature pour un troisième mandat à Vaulx-en-Velin, la maire socialiste Hélène Geoffroy a clairement signifié son refus de toute alliance avec La France Insoumise.

Cette décision illustre les divisions stratégiques de la gauche à l'échelle locale et nationale, préfigurant une compétition interne intense pour les élections de 2026.

Portée par des sondages favorables et de nouveaux ralliements, la candidature de l'ancienne maire Catherine Trautmann s'impose comme un élément central des élections municipales de 2026 à Strasbourg. Son retour pourrait potentiellement rassembler une partie de la gauche et du centre face à une offre politique par ailleurs fragmentée.

Les élections municipales de 2026 verront l'application d'une nouvelle loi électorale pour les communes de moins de 1 000 habitants, instaurant le scrutin de liste paritaire et supprimant le panachage.

Cette réforme vise à renforcer la parité et la cohésion des équipes municipales, marquant un changement significatif dans la culture politique des petites communes.

La promesse de la maire de Noyon de rembourser la hausse des impôts locaux à quelques mois des élections municipales constitue une stratégie politique à haut risque. Elle expose la municipalité à un bras de fer avec la préfecture et à de potentiels recours juridiques pour illégalité et manœuvre électorale.