Synthèse : Municipales 2026

La campagne municipale à Toulouse se dessine comme un affrontement politique majeur, polarisé entre le maire sortant Jean-Luc Moudenc et une gauche menée par François Piquemal (LFI), soutenu par des figures nationales. L'incertitude des sondages et les divisions au sein de la gauche promettent une élection très disputée.

Catherine Trautmann s'affirme comme la candidate à battre à Strasbourg.

En tête dans les sondages et rassemblant des soutiens clés, son expérience politique la positionne favorablement face à une concurrence pour l'instant distancée et fragmentée.

La campagne à Lyon s'articule autour d'un duel intense entre Grégory Doucet, qui défend son bilan, et Jean-Michel Aulas, qui mène une offensive critique.

Le camp Aulas doit cependant gérer des divisions internes, tandis que la bataille des programmes et de l'image s'annonce comme le principal enjeu des mois à venir.

L'absence d'Anne Hidalgo à l'élection de 2026 rebat les cartes du jeu politique parisien.

La campagne démarre avec une forte polarisation sur la question de la sécurité, portée par le candidat de la majorité présidentielle, Pierre-Yves Bournazel, qui propose un renforcement significatif des moyens de la police municipale.

La condamnation et la démission du maire de Roubaix propulsent son successeur, Alexandre Garcin, au centre d'une campagne municipale précoce et tendue.

Face à une gauche offensive mais fragmentée, il devra rapidement s'imposer pour espérer conserver la mairie en mars 2026.

L'élection de Jean-Pierre Berger, un loyaliste de Gaël Perdriau, comme maire par intérim à Saint-Étienne, est loin de faire l'unanimité.

Si elle assure une continuité jusqu'en 2026, elle alimente aussi la défiance et prépare une campagne municipale axée sur la rupture avec un passé politique sulfureux.

Pour les municipales de 2026, le Rassemblement National déploie une stratégie d'enracinement local multiforme, allant de candidatures de cadres nationaux à des alliances surprenantes et des profils atypiques. Cette offensive, souvent axée sur la sécurité, vise à maximiser les chances de conquête de mairies sur l'ensemble du territoire.

La candidature de Jean-Eudes Gannat à Segré-en-Anjou Bleu met en lumière les ambitions électorales de l'ultradroite identitaire.

Son profil radical et ses démêlés judiciaires pour provocation à la haine raciale placent sa campagne au cœur d'un débat sur la normalisation de l'extrême droite.

Les élections municipales de 2026 seront nettement plus coûteuses à organiser pour l'État. Si la tenue du scrutin ne semble pas menacée par les blocages budgétaires nationaux, ces derniers pourraient néanmoins entraîner des complications financières pour les candidats et les collectivités locales.

À Tours, le maire Emmanuel Denis brigue un second mandat en s'alliant avec le Parti socialiste, consolidant ainsi un pôle de gauche face à une droite qui s'unit derrière l'ancien maire Christophe Bouchet.

La France insoumise, en présentant une liste autonome, pourrait jouer un rôle d'arbitre dans ce scrutin.