Synthèse : Municipales 2026

La déclaration de Martine Vassal sur une possible alliance avec le RN à Marseille constitue un tournant majeur dans la pré-campagne municipale. Elle officialise la fin d'un tabou politique pour une partie de la droite et force une recomposition des forces en présence, tout en offrant au Rassemblement National une nouvelle opportunité de normalisation.

L'officialisation de la candidature de Bruno Bernard pour un second mandat à la tête de la Métropole de Lyon lance la bataille électorale. Il mise sur une large union de la gauche et un bilan de « rattrapage » pour convaincre, face à une opposition de droite qui se structure et critique vivement sa gestion.

Pour les municipales de 2026, LFI et le RN déploient une stratégie commune consistant à utiliser la notoriété de leurs députés pour pallier leur faible implantation locale. Cette offensive vise à transformer leurs succès nationaux en victoires municipales, une étape jugée cruciale pour les futures échéances électorales.

L'application de la parité stricte à toutes les communes pour les municipales de 2026 est une réforme d'ampleur. Si elle est saluée comme un progrès pour l'égalité, elle représente un défi logistique et humain majeur pour les maires des petites communes rurales, qui craignent des difficultés pour constituer leurs listes.

Le retour de Jean-Paul Bret à Villeurbanne et sa stratégie pour la Métropole de Lyon fragmentent davantage le paysage politique de gauche dans l'agglomération. En se positionnant contre le maire sortant et en prônant un rééquilibrage des pouvoirs métropolitains, il ouvre une nouvelle dynamique dans la campagne des municipales et métropolitaines de 2026.

La proposition de Pierre-Yves Bournazel de limiter les locations Airbnb à 30 nuitées par an à Paris est une mesure phare de sa campagne municipale. Elle vise à lutter contre la crise du logement en favorisant le retour de milliers de biens sur le marché locatif traditionnel, un enjeu au cœur des préoccupations des habitants de la capitale.

La gauche toulousaine aborde les élections municipales de 2026 en ordre dispersé, avec une alliance menée par le PS et une liste concurrente portée par LFI. Cette division, marquée par des dissidences internes chez les écologistes, pourrait compromettre ses chances de victoire face à la majorité sortante.

Le ralliement du Parti Radical de Gauche à Nathalie Perrin-Gilbert pour les municipales à Lyon concrétise la formation d'un nouveau pôle de gauche et de centre-gauche.

Cette alliance vise à peser dans une campagne déjà très disputée, face à la majorité sortante écologiste et aux autres forces politiques en présence.

La condamnation et l'inéligibilité immédiate de Gaël Perdriau marquent la fin d'une ère politique à Saint-Étienne. Ce verdict contraint à une transition municipale anticipée et redéfinit complètement le point de départ de la campagne pour les élections de 2026, désormais ouverte et libérée du poids de l'affaire.

La candidature de Jean-Michel Aulas à la mairie de Lyon est marquée par des propositions fortes en matière de transports et de logement, qui le placent en rupture avec la majorité actuelle. Sa campagne, déjà scrutée par ses adversaires, s'annonce comme un axe majeur de la bataille pour la deuxième ville de France.