Synthèse : Municipales 2026

Le RN et LFI misent sur la notoriété de leurs parlementaires pour les municipales de 2026, une stratégie visant à conquérir des villes clés et à renforcer leur implantation territoriale en vue des futures élections nationales.

Le retrait de la candidate écologiste à Saint-Ouen, sur fond d'accusations d'homophobie, révèle une crise profonde au sein de la gauche locale, mêlant discriminations présumées et luttes de pouvoir internes pour le contrôle de la mairie.

Pour les municipales de 2026 à Toulouse, la gauche se présente divisée en deux blocs : une large coalition menée par le PS et une liste autonome portée par LFI.

Cette fragmentation, accentuée par des dissidences internes chez les écologistes, complique ses chances de reconquête du Capitole.

Bruno Bernard, président écologiste de la Métropole de Lyon, a annoncé sa candidature pour un second mandat en 2026. Il défend son bilan et se positionne face à l'alliance de droite menée par le duo Sarselli-Aulas, lançant ainsi officiellement la course pour la présidence de la collectivité.

La campagne municipale à Nice est lancée sur fond de rivalité intense entre le maire Christian Estrosi et son opposant Éric Ciotti.

Une première polémique a déjà éclaté concernant la présence d'un magistrat au meeting d'Estrosi, augurant une bataille électorale particulièrement acrimonieuse.

La lutte contre la prolifération des locations touristiques est un enjeu clé pour les municipales à Paris.

Le candidat Pierre-Yves Bournazel propose une mesure radicale en limitant les locations type Airbnb à 30 nuits par an, afin de libérer 60 000 logements pour les Parisiens.

La gauche paloise sera divisée pour les municipales de 2026. Une coalition de cinq partis soutient Jérôme Marbot, tandis que La France Insoumise présente son propre duo, rendant l'union impossible et la primaire caduque.

L'élection municipale de 2026 à Thourotte opposera le maire sortant de longue date, Patrice Carvalho, à son ancien allié Florian Dumoulin.

Ce dernier a innové en soumettant sa candidature à un parrainage citoyen, créant un duel entre expérience et nouvelle dynamique démocratique.

La campagne municipale à Montpellier est marquée par une gauche fragmentée et un sondage qui, tout en plaçant le maire sortant Michaël Delafosse en tête, suggère une élection ouverte.

Les divisions à gauche et les analyses critiques de figures locales comme Patrick Vignal dessinent un scrutin incertain.

Le Rassemblement National mène une campagne de terrain active pour les municipales de 2026, en déployant ses figures nationales pour soutenir les candidats locaux.

Cette stratégie vise à renforcer son ancrage territorial et à préparer les futures échéances nationales.