Synthèse : Municipales 2026

Les élections de 2026 représentent un défi de taille pour Les Écologistes, qui doivent défendre leurs bastions de 2020 dans un contexte moins favorable.

Le parti fait face à une concurrence interne à gauche et à un électorat dont les priorités semblent avoir évolué, rendant l'union indispensable pour éviter des pertes significatives.

L'obligation de parité pour toutes les communes en 2026 est une avancée pour l'égalité femmes-hommes en politique, mais elle pose un défi de mise en œuvre considérable pour les petites communes rurales.

La difficulté à trouver suffisamment de candidates pourrait compliquer la constitution des listes et fragiliser la vie démocratique locale.

Jean-Michel Aulas s'impose comme le fédérateur de l'opposition de droite et du centre à Lyon, misant sur son image de gestionnaire issu de la société civile.

Sa campagne, déjà marquée par des annonces fortes et des premières controverses, promet un duel intense face à la majorité écologiste sortante.

Rachida Dati axe sa campagne pour Paris sur un programme de rigueur budgétaire, promettant d'importantes économies sans augmenter les impôts.

En ciblant les dépenses de fonctionnement et la politique de logement social, elle se positionne en opposition frontale avec le bilan financier de la mandature d'Anne Hidalgo.

La candidature de Ian Brossat pour la mairie de Paris marque le début des hostilités à gauche.

En se déclarant "déterminé" et en appelant au rassemblement, le sénateur communiste cherche à s'imposer comme le leader d'une gauche unie face à une droite qui semble, pour l'heure, favorite.

La scène politique toulousaine pour les municipales de 2026 se structure autour de deux forces principales. Une large coalition de gauche, incluant socialistes, écologistes et le mouvement Archipel Citoyen, s'est formée pour défier le maire sortant Jean-Luc Moudenc, qui a lui-même initié sa campagne en présentant de nouvelles figures.

La condamnation définitive de Guillaume Delbar pour fraude fiscale et son inéligibilité qui en découle provoquent un séisme politique à Roubaix.

Contraint à la démission, le maire sortant ne pourra pas se représenter, ouvrant ainsi une compétition électorale très incertaine pour les municipales de 2026.

Profitant du vide politique laissé par l'inéligibilité du maire sortant, Mehdi Chalah se déclare candidat à la mairie de Roubaix.

En axant son projet sur l'éducation et la sécurité, il se positionne comme un prétendant sérieux à gauche, dans une campagne qui s'annonce disputée.

La France Insoumise aborde les municipales de 2026 avec une stratégie d'autonomie, présentant ses propres listes dans de nombreuses villes.

Si cette démarche vise à renforcer l'identité du parti, elle crée des divisions à gauche et pourrait compromettre des victoires, comme l'illustrent les situations à Saint-Pierre-des-Corps et Grenoble.

À Grenoble, la fin des mandats d'Éric Piolle ouvre une ère d'incertitude. La gauche se présente divisée entre une liste écologiste et une liste LFI autonome, une fracture accentuée par des approches divergentes sur la gestion du narcotrafic, devenu un enjeu central de la campagne municipale.