Synthèse : Municipales 2026

Nathalie Appéré, maire socialiste de Rennes, a confirmé qu'elle se représentera en 2026 pour un troisième mandat, avec une annonce officielle prévue en janvier.

Cette décision lance tôt la campagne dans une ville clé pour la gauche, où l'opposition commence déjà à s'organiser.

Jean-Michel Aulas s'est lancé dans la course à la mairie de Lyon pour 2026 avec une équipe de campagne déjà formée.

Sa candidature, issue du monde des affaires, crée une nouvelle dynamique mais est déjà marquée par des critiques sur son programme et des polémiques, notamment un message controversé lors d'un hommage aux victimes du terrorisme.

Cent personnalités lyonnaises ont signé un appel pour la réélection de l'écologiste Bruno Bernard à la tête de la Métropole de Lyon, lançant ainsi sa campagne pour 2026.

L'appel prône une union progressiste et met l'accent sur la proximité et le dialogue, suggérant une inflexion par rapport au mandat actuel.

La campagne municipale de 2026 à Strasbourg s'annonce fragmentée, avec des candidats déclarés de LR, du PS et de l'extrême gauche. Une polémique a éclaté suite à la distribution de tracts en arabe et en turc par le candidat Cem Yoldas, une initiative dénoncée comme communautariste par ses adversaires et qui place les questions identitaires au cœur du débat.

Louis Sarkozy a reçu le soutien officiel des Républicains pour sa candidature à la mairie de Menton en 2026.

Cette décision, qui écarte une candidate locale, a provoqué une crise au sein de la droite mentonnaise, l'élue évincée dénonçant une "trahison" et critiquant un choix basé sur la notoriété plutôt que sur l'ancrage local.

Des experts, dont le président de la commission des comptes de campagne, alertent sur le risque que les narcotrafiquants tentent d'infiltrer des listes ou d'intimider des candidats lors des municipales de 2026. Cette menace place la sécurité et la lutte contre le crime organisé au centre des préoccupations pour le scrutin à venir.

L'intelligence artificielle est de plus en plus utilisée dans les campagnes municipales pour des tâches comme la création d'affiches. Le président Emmanuel Macron a exprimé son inquiétude face à cette tendance, alertant sur le risque que des électeurs demandent à des IA comme ChatGPT pour qui voter, ce qui constitue une menace pour la démocratie.

À Nantes, la préparation des municipales de 2026 révèle des divisions dans les deux camps.

La maire PS Johanna Rolland mène une large alliance de gauche mais sans LFI.

À droite, l'union entre le candidat LR et l'ex-ministre MoDem Sarah El Haïry provoque des défections dans le camp centriste.

Contrairement à l'idée d'une crise des vocations, de nombreux maires sortants ont annoncé leur intention de se représenter en 2026. Une étude du Cevipof et de multiples candidatures déclarées confirment cette tendance, les élus exprimant leur volonté de poursuivre les projets engagés malgré les difficultés du mandat.

La gauche aborde les municipales de 2026 en ordre dispersé, illustrant ses divisions nationales.

La France Insoumise présente ses propres listes dans plusieurs villes comme Tours et Clermont-Ferrand, tandis que des alliances se forment sans elle ailleurs, comme à Nantes, rendant l'union difficile face à la droite et à l'extrême droite.