Synthèse : Municipales 2026

La campagne municipale à Paris est lancée sur un ton offensif, Anne Hidalgo attaquant sa rivale Rachida Dati sur ses démêlés judiciaires pour contrer son statut de favorite.

Cet affrontement précoce positionne l'intégrité des candidats comme un enjeu central du scrutin à venir.

La droite marseillaise aborde les élections de 2026 en ordre dispersé. Malgré les efforts de Martine Vassal pour unir son camp avec le soutien de Renaissance, la candidature dissidente de Nora Preziosi et Erwan Davoux crée une fracture qui pourrait s'avérer décisive pour l'issue du scrutin.

À Lyon, la campagne municipale est bouleversée par la division de la gauche, avec une candidature LFI autonome, et par l'entrée en scène de Jean-Michel Aulas.

Ce dernier, en ciblant les abstentionnistes, pourrait redéfinir les équilibres politiques face au maire écologiste sortant, Grégory Doucet.

Un grand nombre de maires, souvent en poste depuis plusieurs décennies, ne se représenteront pas en 2026, invoquant l'usure de la fonction et le désir de passer le relais. Cette tendance nationale préfigure un renouvellement politique majeur et des élections potentiellement plus disputées dans de nombreuses communes.

Le parti Horizons prépare activement les municipales de 2026 en nommant des responsables locaux dans des villes clés, comme en Normandie et à Perpignan. Cette stratégie vise à établir un maillage territorial solide et à positionner le parti d'Édouard Philippe comme un acteur majeur des scrutins locaux et nationaux à venir.

Le renoncement de Julien Aubert à Avignon, motivé par la division de la droite, ne met pas fin aux ambitions de son camp. Ses anciens soutiens maintiennent une liste, tandis que le RN tente de séduire son électorat, accentuant la fragmentation et l'incertitude pour le scrutin de 2026.

À Vernon, une liste d'union de la gauche (PCF, LFI, Écologistes) a été formée pour les municipales, avec Amandine Liard comme tête de liste. L'absence du Parti Socialiste dans cette coalition met cependant en lumière les défis de l'unité à gauche au niveau local.

La campagne municipale a démarré à Strasbourg avec l'inauguration du QG de la maire écologiste sortante, Jeanne Barseghian.

Elle devra faire face à de nouvelles listes, notamment le collectif citoyen mené par Cem Yoldas, dans un contexte de recomposition politique locale.

La campagne municipale débute à Toulouse avec une proposition sociale du maire sortant Jean-Luc Moudenc sur une mutuelle pour tous.

Simultanément, le parti d'extrême gauche Révolution Permanente annonce sa première participation au scrutin, avec une liste menée par Vanessa Pedinotti, élargissant ainsi l'offre politique.

Les élections municipales de 2026 à Dijon s'annoncent très ouvertes en raison d'une forte fragmentation politique.

À droite comme à gauche, plusieurs listes concurrentes se préparent, laissant présager un premier tour dispersé et une campagne incertaine.